Suite
à de longs adieux car « on ne sait jamais », nous avons
pris la route, destination : Genève. Le trajet a duré entre 4
et 5 heures, notamment à cause du cher Berlingot prêté par le
collège. Mais pour certaines, grâce au talent énigmatique de M.
Labedade qui s'est avéré être un excellent chanteur plein de
ressources, le temps est passé plutôt vite. Arrivés vers environ
2h du mat', l'aéroport n'ouvrant qu'à 4h, nous avons dû attendre
patiemment. Certains ont même réussi à s'endormir, ce qui n'était
pas le cas, bien entendu, des insomniaques (Hm hm, n'est-ce pas Ilona
?). Après nous avons pu commencer à embarquer. Pour certains
c'était le début de la galère ; valises trop grandes, le
portique de sécurité qui bipe, … et pour couronner le tout le
stress qui monte. Heureusement, le départ pour Hurghada à 6h 20, a
eu lieu sans encombres et à même permis à certains de rattraper
leur très très courte nuit de sommeil. Nous quittions Genève sous
la pluie et le brouillard et nous arrivions sous une chaleur déjà
lourde, et un grand ciel bleu à Hurghada vers 10h 30 … Visa en
main, nous avons suivi Fred Lombard jusqu'au fameux bus qui a eu la
bonne idée de nous lâcher 1km avant l'hôtel. Nous avons donc pu
admirer le splendide paysage égyptien, fascinant et déconcertant à
la fois.
Après avoir pris nos dispositions dans nos chambres
respectives et après notre premier repas à Safaga, nous nous sommes
tous jetés dans la piscine. A 17h, suite à une excellente
après-midi piscine, nous sommes allés essayer notre matériel de
plongée.
Une fois tout le monde équipé même Berthe et ses grands
pieds, nous sommes allés nous promener dans Safaga.
Nous ne sommes
pas passés inaperçus, auprès notamment des « taxis brousse »
qui nous voyaient comme des proies faciles. Ensuite, après cette
balade, nous avons tous eu envie de retourner à l'eau. Certains ont
même goûté au plaisir de la gamelle. Après une « bonne
douche », avec un bon pommeau et de la pression, sans
commentaires, nous sommes allés manger tous ensemble. Visiblement
épuisés, les yeux rouges, baillant aux corneilles, nous ne nous
sommes pas attardés à table. Tout le monde, sauf le 3ème âge, a
donc regagné sa chambre en vue d'une bonne nuit fraîche de sommeil.
Léana